Dans lâair immobile dâun Ă©tĂ© parfait
Tu avancerais te sentant porter
Par toutes les saisons qui tâont prĂ©cĂ©dĂ©
Et toutes celles qui te succéderaient
LĂ tu entendrais un pas Ă©tranger
Ou un animal qui ferait craquer
Le bois, rĂ©veillant dâautres sons enfouis
Comme des signaux dâĂ©toiles endormies
Dans lâempilement des temps Ă©clatĂ©s
Un chemin de mûres entachant les doigts
Voûtes végétales qui ne flanchent pas
Tout t'envahirait comme au jour premier
Ton visage a pris des tours imprévus
Crevasses et ravines s'y sont incrustées
Mais les paysages que tu as connus
Comme les sensations sont inaltérés
Dans lâair immobile dâun Ă©tĂ© parfait
Tu avancerais te sentant comblé
Par toutes les saisons qui tâont prĂ©cĂ©dĂ©
Et les autres qui te succéderaient
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