De cet ange qui devint Satan
Ou de la Pucelle d'Orléans,
Des veuves de la guerre de cent ans,
Rien.
De la premiÚre Arche de Noé
Ou du dernier rameau d'olivier,
De cet Ćil qui poursuivait CaĂŻn,
Il ne reste rien.
Du pommier doré du Paradis
Et des noirs pĂȘchers de sodomie,
Du rosier de feu de Pompéi,
Rien.
Du dernier des soldats inconnus
Aux inconnus qui portent des rues,
De la premiĂšre des balles perdues,
Il ne reste rien.
De notre amour vieux comme les pierres
Qui s'Ă©teint comme un centenaire,
De notre amour né d'avant-hier
Qui fĂȘte ses noces de poussiĂšre,
Il ne reste que moi.
Il ne reste rien.
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