Facebook

 

Paroles et traduction de la chanson «The Book of Shadows Part III : The Glendora Outbreak» par Dragonland

25 Octobre 2004 : Ville de Gelndora, Californie, Etats-unis.

"Désireux de continuer leur première mission après l'entrainement militaire à l'académie, l'escouade d'élite du jeune caporal John Roberts est déployée par hélicoptère vers une petite ville de campagne. Ils viennent d'apprendre dans leur précédent briefing que la peste du 19ème siècle vient mystérieusement de refaire surface dans la ville de Glendora. Un horrible spectacle leur fait face lorsqu'ils pénètrent dans la zone de quarantaine : des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants mourants sont alignés en rangées dans des tentes médicales en dehors de la ville.

Ils passèrent une nuit suivante avec des horreurs cauchemardesques gravées dans leurs esprits, des images d'enfants déchirés par la douleur. Alors que l'aube se lève sur la ville maudite, la jeune troupe prépare son équipement et quitte leurs tentes, avant de réaliser que le chaos total est arrivé avec le soleil ; leurs anciens camarades se déchaînent désormais contre les habitants de la ville, et les uns contre les autres. La totalité de la zone de détention est désormais débarrassée de tout individu sain d'esprit, laissant seulement la jeune troupe d'élite désaffecté."

"Les cinq braves soldats se retrouvent au milieu d'une véritable zone de guerre, et tandis qu'ils observent cette scène horrible, les affectés insensés, aux yeux creux torturés par la faim, tournent doucement leurs têtes vers les soldats. Désespéré, Roberts ouvre le feu sur la horde qui se rapprochait, mais très rapidement, les affectés furent en surnombre. Un après un, ses soldats tombent, et bientôt, il se retrouve dans l'obligation de fuir pour sauver sa vie. Mais sa fuite se voit vaine lorsqu'une balle le frappe, perçant son épaule avec une douleur semblable à un millier d'aiguilles déchirant sa chaire. et tandis qu'il hurle de douleur, la soif de sang de la foule menaçante semble augmenter.

Pourtant, sa peur d'être au seuil de sa mort s'estompe lentement lorsqu'il réalise l'ampleur des dégâts que pourrait causer cette troupe infectés si elle venait à se propager de plus en plus, et il eut donc la conviction de prévenir le monde avant toute tentative de fuite. De l'autre côté de la horde, il aperçoit un véhicule militaire, qui contient sans aucun doute de l'équipement nécessaire pour appeler de l'aide, ainsi il commence à se battre sérieusement à travers cette masse de chaires devenue folle, et il atteint miraculeusement le véhicule avec ses toutes dernières forces. Sans hésiter, notre protagoniste appelle des renforts, qui arrivent quelques moments plus tard. Peu après, il est récupéré par hélicoptère, tandis que la ville de Glendora est bombardée par des obus afin d'éviter à ce que le fléau ne se propage encore plus."

"John Roberts, seul survivant de l'épidémie de Glendora, se retrouve dans la base militaire la plus proche quelques heures plus tard, où ses blessures sont soignées.

Un grand soulagement submerge son esprit, alors que les lourds sédatifs encerclant son système s'installent.

Son rétablissement s'avère être remarquablement rapide, et il retrouve sa santé complète à peine quelques jours plus tard. Il se réveille au son des flashs et brouhaha des journalistes venant du monde entier : les histoires de ses actes héroïques sont déjà narrées dans l'ensemble des médias du monde."

"Après le passage des journaliste arrive la famille du soldat : sa femme, son fils et leur chien. Les tendres paroles de sa jeune femme apaisent son esprit puis il l'embrasse. Le jeune garçon pouffe de rire, et il se retire béatement ignorant les difficultés que venait de traverser son père. Mais le chien qui a toujours eu une grande affection envers son maître refuse de s'approcher du lit d'hôpital sur lequel Roberts se reposait. Alors qu'il tend sa main vers l'animal, il aboie fortement, remplaçant la pouffé de rire du garçon par un cri de peur.

Quelques moments plus tard, le docteur en charge du traitement de Roberts entre dans sa chambre avec des nouvelles concernant sa possibilité de quitter l'hôpital militaire et de retourner chez lui."

Deux semaines plus tard, Washington DC.

"Un matin brumeux de Novembre dans le grand cimetière militaire, l'air est chargé de chagrin pour les âmes qui ont perdu leur vie lors de ce jour maudit et les parapluies portés par le cortège funèbre semblent former un toit noir recouvrant les lieux des funérailles et les cercueils des défunts. Des sanglots et des pleurs silencieux dominent l'ambiance avec un pressentiment chargé mélangé à l'écho d'une cloche d'église éloignée chantant une mélodie sombre bientôt étouffée par une pluie battante, formant des flèches d'eau entre le ciel et la terre. A la tête du cortège, Roberts porte l'un des cercueils d'un ferme prise. et d'un bruit sourd, le cercueil est posé sur l'herbe mouillée par la pluie.

Tout au long de la pluie battante, on entend un certain nombre de tirs de fusils d'hommes vêtus en tenues militaires de cérémonie, et alors que Roberts lève les yeux et observe le cercueil en face de lui, il réalise que son cœur est complètement dépourvu de chagrin, de regret et de souffrance. Dans son esprit, le cercueil commence à se métamorphoser et à devenir un sarcophage, le faisant sérieusement douter envers ses propres sens. Son visage se trouble lorsqu'il entend, toujours dans son esprit, ce qui ne peut être que des paroles de la mort, et ce, dans une langue qu'il n'a jamais entendu."

"Après la cérémonie, le jeune Caporal est félicité et décoré de médailles prouvant sa bravoure, mais aucun de ces mots chaleureux ne le touche au cœur, car son esprit est désormais entièrement noir, et, comme s'il était automatisé, il salue mécaniquement ses sergents lorsqu'ils accrochaient les médailles sur son uniforme. Alors qu'il soupire peu de temps après, il a l'impression que la dernière partie de son âme le quitte avec ce simple souffle. Puis, la foule applaudit grandement en reconnaissance de ses actes héroïques, à ses oreilles, ce son est semblable à celui de millions de moustiques assoiffés par son sang.

Lorsque la cérémonie se termine, on lui accorde le rang de Major et la promesse de grandes opportunités dans sa carrière lui est évoquée alors que, avec des pas déterminés, il s'éloigne de l'assemblée avec l'unique sentiment qu'une faim insatiable de puissance se répand dans son esprit, marmonnant doucement pour lui-même les grossières incantations jadis entendues dans la tombe du Prince Qa'a."

"Et c'est dans ce cadre sinistre que mon histoire se termine, Certes, certains me diront que ce n'est qu'un début.
Qui suis-je ? Oh, j'ai eu de nombreux noms pendant des siècles : Jadis, on m'appelait le Prince Qa'a, fils de Semerkhet, emprisonné éternellement sous le sable, du moins, c'est ce que pensaient mes ravisseurs.

Aujourd'hui, mon nom est John Roberts, Major et Commandant de la 34ème Compagnie, et ce tout nouveau réceptacle humain sera un instrument nécessaire à l'accomplissement total de ma prophétie. dont j'ai écrite les première lignes sur ma tombe il y a des millénaires..."

 
Publié par 75146 4 4 7 le 21 janvier 2019 à 7h40.
Starfall (2004)
Chanteurs : Dragonland
Albums : Starfall

Voir la vidéo de «»

Dire «merci» pour cette traduction Corriger une erreur
 

Vos commentaires

Aucun commentaire pour le moment

Caractères restants : 1000