On voit la vie comme une formule
Mathématique qu’on calcule
À la pensée ce préambule
De la pensée qui capitule
Croître, la formule omnibule (*)
Des uns, la fortune s’accumule
Aux autres les petits pécules
A nous tous, le ridicule
Jouer à éclater les bulles
Spéculatives funambules
Jeu des immaculées crapules
Qui s’émulent sans scrupule
Et les funérariums brûlent
Ceux qui finissent sur les rotules
Aux bras de la mort on accule
Des pourcentages à virgule
Mais si tu crois résoudre l’algorithme de mon cœur
J’espère que tu connais le goût des rires et des pleurs
Car si tu crois résoudre l’algorithme de nos cœurs
J’espère que tu connais le goût des rires et des pleurs
Au Tic Tac de la pendule
La tactique des matricules
Menés au pas comme des mules
Soumis à tout ce qu’ils adulent
Nourrissent les tentacules
De ces cancéreux nodules
Que l’injustice inocule
Créant des monstres à particule
Mais si tu crois résoudre l’algorithme de mon cœur
J’espère que tu connais le goût des rires et des pleurs
Car si tu crois résoudre l’algorithme de nos cœurs
J’espère que tu connais le goût des rires et des pleurs
Bien que le résultat soit nul
Même si des vies basculent
On voit la vie comme une formule
Mathématique qu’on calcule
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(*) La bonne orthographe du mot est Obnubiler: être obsédé par quelque chose ou avoir quelque chose imposé de manière permanente à l’esprit.
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