J'habite au troisième
Et ma voisine d'en face me fait des appels de phares
Au deuxième
Mon voisin boit de l'alcool, un peu
Ce fou, bah, il bat sa femme
Au quatrième
La voisine change d'humeur
A croire qu'elle est schizo...
En face, c'est la joie
Aziz vient de sortir de prison
Au cinquième et sixième
L'étage se partageait Portugais et Sénégalais
Au premier
Julie et Marine parlent de gars
Comme d'hab, elles galèrent
Au rez-de-chaussée
Le gardien crie
Fait la morale aux enfants d'à côté
Bienvenue dans mon tier-quar
Ndéko, bienvenue dans mon tier-quar
Ici, ça traîne sous les halls
Mais ça, faut pas le dire
ça bicrave, ça détaille
Pour s'en aller aux Maldives
Quand ça ves-qui la perquis du matin
Mais ça, faut pas le dire
Des tas de choses cachées sous le matelas
Mais ça, faut pas le dire
ça toque à la porte
ça fait papalapa
Pris en photos par des paparazzi
Case prison, je passerai pas par là-bas
Sur le banc des abusés
Il y aurait pas de place assise
Vas-y, détaille ta quequette
T'inquiètes, au quartier, j'ai placé quelques guetteurs
Le crime dans des faits divers
Fais diversion, et racontes-leur des balivernes
On sait ce qu'il en ai
Au quartier Nkedo
On sait ce qu'ils liquident
On sait ce que l'on fait
On sait ce que l'on dit
On sait qui est qui
C'est mon quartier, moi je l'aime
Même si c'est pas le ghetto de Los Angeles
Pas sûr que le temps nous laisse
On peut perdre la vie avec des armes de l'Est
La vie suit son cours comme un ruisseau
Je tourne en rond, à en perdre la raison
Plus haut qu'un espoir, à l'horizon
M'affaiblir, eh oh oh
M'affaiblir eh oh eh oh
On s'enfume la boîte crânienne
Ces grammes nous crament, mec
Nos drames n'ont aucune limite
Pas besoin de crâner
Gros, sur ta tête, un contrat
Et, on t'élimine
La vie suit son cours comme un ruisseau
Je tourne en rond, à en perdre la raison
Plus haut qu'un espoir, à l'horizon
M'affaiblir eh oh oh
M'affaiblir eh oh eh oh
Elle habite au deuxième
Dans un appartement
Elle souhaiterai se barrer d'ici
Elle est divorcée
Car c'est pas le premier homme Nkedo qui l'a déçue
Je suis mère de deux enfants
Un peu traumatisée
Mon mari me défonçait
Les larmes sont des fractures
De nombreuses fractures
Et ça tue, c'est sûr que je sature
Vue que là, papa est parti
Il y avait plus de sous pour acheter de la pâte à tartiner
Levée très tôt dans la matinée
En manque d'attention, j'entends la voiture patiner
En manque d'estime, des anges déçus qui tombent dans le vide
Dans les soucis, notre inconscience nous traînent au banc du suicide
Encré dans le péché, le vice et le danger
J'ai choisi de changer d'emblée
Passer au plan B, la drogue, la came
Désormais, je laisse tomber
M'affaiblir eh oh oh
M'affaiblir eh oh eh oh
M'affaiblir eh oh
M'affaiblir
La vie suit son cours comme un ruisseau
Je tourne en rond, à en perdre la raison
Plus haut qu'on espoir, à l'horizon
A l'horizon
A l'horizon
A l'horizon
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