On Ă©tait jeune
On se croyait dans un film de Woody Allen
En rigolant Ă perte dâhaleine
On se croyait dans un tableau de Picasso
On Ă©tait une jeunesse pleine dâivresse
Dessinant nos portraits si abstraits
On Ă©tait dans l'Ăąge con, mais si bon
CâĂ©tait une sorte de rĂ©volution
Et puis nos rires, et puis son sourire
On marchait, et on se regardait
Ivre de vivre, ivre dâun amour si grand
MĂȘme pour le pire on Ă©tait vivant
CâĂ©tait un jeu dâenfants
On se sentait gagnant
Dâun temps oĂč les plus grands
Jouaient aux plus perdants
Nous faisions les quatre cents coups
Mais sans aucun tabou
Car la vie est une chance
Qui se vit sans seconde danse
On était beau et de façon crescendo
On parlait dâamour
Comme dans une chanson de Gainsbourg
On se croyait comme dans un nocturne de Chopin
On pensait tous pouvoir décrocher
La lune avec beaucoup dâentrain
On Ă©tait dans l'Ăąge bon, mais si con
CâĂ©tait une sorte de dĂ©claration
Et puis nos rĂȘves, et puis sa trĂȘve
On titubait, et on se serrait
Ivre de rire, ivre dâun amour gĂ©ant
Mais pour le dire on Ă©tait vivant
(x2)
CâĂ©tait un jeu dâenfants
On se sentait gagnant
Dâun temps oĂč les plus grands
Jouaient aux plus perdants
Nous faisions les quatre cents coups
Mais sans aucun tabou
Car la vie est une chance
Qui se vit sans seconde danse
CâĂ©tait de jeunes enfants
Qui se sentaient vivants
Dâun temps oĂč les plus grands
Perdaient tout en jouant
Alors retrouvez lâinnocence
De vos espoirs en la chance
Car la vie est une danse
Qui a tant dâimportance
__________
Paroles : Aurélie Bossu dit Lilou
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment