Paris je suis dingue de toi
quand tu nous fais ton cinéma
quand tu nous promènes en troupeau
dans les couloirs de ton métro
Everyday I love Paris
Paris je t'aime sur les trottoirs
La folie dans les grands boul'vards
Les jardins du Trocadero
Paris je t'aime comme un salaud
Everyday I love Paris
Paris pollue mais je m'en fous
Paris nous mets tous à genoux
De l'Opéra jusqu'à la Seine
J'me saignerai aux quatres veines
Parisiennes
Paris nous sonne à Notre-Dame
Oyez Oyez Messieurs Dames
Par ici la monnaie j'vous prie
Bénédiction à la sortie
Everyday I love Paris
Paris en fleurs au champ de Mars
Paris en place à Montparnasse
Sur le grand marché des finances
Paris en transe à la Défense
Everyday I love Paris
Pari tenu à la concorde
Paris ça pue je vous l'accorde
Ça sent le pognon des rupins
Sur le boulevard des italiens
Parisiens
Paris ça bouillonne dans les bars
Les filles accoudées au comptoir
Les amoureux du Bataclan
Les vrais héros de tous les temps
Everyday I love Paris
Paris la nuit en discothèque
Les V.I.P. sont à la fête
Le chant des sirènes dans les verres
Le bad trip dans la Parisphère
Everyday I love Paris
Paris pollue mais je m'en fous
Paris nous mets tous à genoux
De l'Opéra jusqu'à la Seine
On aime tous se faire la belle
Paris je t'aime mais tu t'en fous
J'suis comme un rat dans ton égout
J'peux bien crever à la Bastille
Paris sera toujours Paris
C'est la vie
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Dans sa chanson, DAISY DRIVER nous fait part de son amour (acerbe ?) pour la capitale française (Paris je suis dingue de toi).
On y retrouve les joies du métro parisien et de la population qui l'emprunte au quotidien, en s'entassant les uns contre les autres à la limite de l’obscénité (quand tu nous promènes en troupeau, dans les couloirs de ton métro), mais aussi la circulation difficile, voire impossible, des voitures qui, en nombre important, polluent l'air de la cité (La folie dans les grands boul'vards ou Paris pollue).
La chanson met également en avant la pauvreté déferlante dans les rues de Paris (Oyez Oyez Messieurs Dames, par ici la monnaie j'vous prie) face à une étalage de richesses (Sur le grand marché des finances ou Ça sent le pognon des rupins.
Mais pour Daisy Driver, Paris c'est également la ville de l’effervescence et de la fête (Paris ça bouillonne dans les bars et Paris la nuit en discothèque) où se mélangent toutes les classes sociales (Les filles accoudées au comptoir ou Les V.I.P. sont à la fête) en abusant d'alcool et de substances illicites (Le chant des sirènes dans les verres et le bad trip dans la Parisphère) avant de finir "vomissant" sur le trottoir ou en cellule de dégrisement (J'suis comme un rat dans ton égout, j'peux bien crever à la Bastille).
Sans oublier un clin d’œil au Bataclan, cette salle de concert mythique, tant par les groupes qui y ont joué que par la barbarie dont elle a souffert. Daisy Driver rend hommage aux victimes qu'ils nomment les vrais héros de tous les temps, en détournant au passage quelques mots d'une célèbre chanson.
Paris, selon Daisy Driver, c'est la ville de tous les dangers et de la décadence, mais également celle de la culture et de la liberté. Un symbole chargé d'une histoire douloureuse, qui rassemble son peuple mais également les peuples du monde entier.
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