Dans le désert aride
Dans la cité perfide
Dans le feu dans l'acide
Entends les cris sous l'égide
Sommes-nous la proie des forts ?
Sommes-nous vendeurs de mort ?
Libres et fiers de nos sorts
Sommes-nous l'oeuvre des porcs ?
De New York à Madrid
Sentir la peur du vide
Dans les ravins du monde qui tombe en ruines
Sommes-nous maîtres du fort ?
Sommes-nous meilleurs encore ?
Que les soldats du monstre qui nous dévore
Dans le sang de la terre
Dans le froid de l'hiver
Dans le corps dans la chair
Entends le chant de nos frères
Sommes-nous l'ombre des rois ?
Sommes-nous voleurs de droits ?
Libres et fiers de nos choix ?
Sommes-nous chasseurs de croix ?
De New York à Madrid
Sentir la peur du vide
Dans les ravins du monde qui tombe en ruines
Sommes-nous maîtres du fort ?
Sommes-nous meilleurs encore ?
Que les soldats du monstre qui nous dévore
Et on y CROIT BIEN MAL
Aux couleurs du drapeau
Aux valeurs de nos sanglots
Aux humeurs de nos egos
Dans le ciel BLEU BLANC ROUGE
On prépare le festin
Aux tueurs du p'tit matin
Dans le menu assassin... et ça fait mal !!!
Dans le sang de la terre
Dans le froid de l'hiver
Dans le corps dans la chair
Entends le chant de nos frères
Sommes-nous la proie des forts ?
Sommes-nous vendeurs de mort ?
Libres et fiers de nos sorts
Sommes-nous l'oeuvre des porcs ?
De New York à Madrid !!!! Les bombes tombent sur un monde… sur un monde en ruine
De New York à Madrid !!!! Les bombes tombent sur un monde… sur un monde en ruine
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Voici une chanson difficile à appréhender, qui traite le sujet de la guerre et du terrorisme : New York et Madrid étant les villes ayant connu les actes terroristes les plus marquants du début des années 2000.
Le désert aride et la citée perfide servent de mise en scène, le désert aride symbolisant les pays du moyen orient et la citée perfide symbolisant les grandes villes occidentales, où siègent les grandes puissances économiques.
DAISY DRIVER souligne la souffrance que rencontre le peuple occidental (les cris) malgré la protection (l'égide) que promet le gouvernement.
S'en suit alors un questionnement :
Sommes-nous la proie des forts ? Sommes-nous vendeurs de mort ?
La responsabilité de cette haine délivrée par le terrorisme incombe-t-elle aux grandes puissances occidentales qui nourrissent la guerre au moyen orient ?
Libres et fiers de nos sorts, sommes-nous l'oeuvre des porcs ? La liberté est remise en cause face à ceux qui revendiquent ces actes de barbarie.
Le refrain met en avant la peur que ressent "le monde libre" qui sombre doucement dans le chaos, les gouvernements semblant désarmés face à une telle menace : Sentir la peur du vide, dans les ravins du monde qui tombe en ruines.
Et encore des questions : Sommes-nous maîtres du fort ? Sommes-nous meilleurs encore ?
L'interrogation est portée sur le fait de penser que nous sommes intouchables, et que rien ne peut nous atteindre dans nos pays "civilisés", contrairement aux pays ravagés la "guerre civile" : les soldats du monstre qui nous dévore
Les valeurs de la France et son ciel BLEU BLANC ROUGE sont remises en cause : malgré son passé douloureux, le pays peut-on il encore croire être libre et à l'abri des bombes ?
La chanson conclut sur une terrible évidence, celle d'un monde qui brûle à petit feu Les bombes tombent sur un monde… sur un monde en ruine
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