J’ai marché jusqu’à ce que mes pieds soient mains,
J’ai jeûné, prié et même pleuré
Pour en arriver là,
En ce point sans fin,
En cette cinquième saison.
Les yeux perdus dans le néant,
Les étoiles brûlent
Et les lunes roucoulent
Par-dessus les toits.
Le bout du Monde,
La grande limite,
Ici cesse les frontières,
Allez-vous en !
Il ne sert à rien
De porter vos costumes
Ni d’être si bien peigné,
Le gouffre appelle
Tous les vents de la rose
Qui s’engouffrent
En bruissant vers les astres.
Les vêtements claquent,
Le bruit couvre la pensée
Et les jambes se dérobent
Face à tant de néant.
Le pollen de ces fleurs
Qui ne poussent qu’en ce point
De non retour,
Impératrices de parfums inconnus
Dont nul ne revient.
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