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Paroles de la chanson «Les Pantins de Naphtaline» par Francis Cabrel

La petite fille de mes dimanches
Mettait toujours sa jupe plissée
Elle marchait raide comme une planche
Pour pas salir le vernis des souliers

Si ses boucles brillaient au soleil
Elles sentaient les bigoudis de la veille
Elle portait sa couronne d'épines
Pauvre pantin de naphtaline

On me mettait des socquettes blanches
On me faisait la raie sur le côté
Dans mon beau pantalon du dimanche
J'allais faire semblant de prier

J'arrivais le premier à l'église
Pour ne pas que les autres médisent
On mettait les enfants en vitrine
Pauvres pantin de naphtaline

J'aurai toujours au fond de moi
Cette image jaunie
Cette odeur d'autrefois
J'aurai toujours au fond de moi

Mais aujourd'hui, j'ai quitté mon village
Dans mon quartier Pas-de-clocher
Et les gamins du quinzième étage
Emmènent leurs copines au ciné

Mais chaque fin de semaine
Il y a des images qui reviennent
Chaque fois qu'un samedi se termine
Je revois, les pantins de naphtaline

J'aurai toujours au fond de moi
Cette image jaunie
Cette odeur d'autrefois
J'aurai toujours au fond de moi

La petite fille de mes dimanches
Qui mettait toujours sa jupe plissée
Et qui marchait raide comme une planche
Pour pas salir le vernis des souliers (x2)

 
Publié par 5266 2 2 4 le 1er septembre 2017 à 7h17.
Les Chemins De Traverse (1979)
Chanteurs : Francis Cabrel

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