Mais dâoĂč viennent les gens tristes
Qui leur a dit un jour quâon peut
Vivre sans rĂȘver ?
Et dâoĂč viennent les gens seuls, qui leur a jouĂ©
Ce tour, qui les a oubliés ?
Et dâoĂč viennent les gens frĂȘles
à la merci d'un rien, d'un regard, d'un péché
Les inquiets, les fragiles, les bergers sans Ă©toile
DâoĂč viennent les naufragĂ©s ?
Mais dâoĂč viennent les gens sages
Qui attendent leur tour comme des
Enfants chéris
Et dâoĂč viennent les gens simples
Qui se rĂ©jouissent dâun ciel, dâun repas,
Dâun bon lit
Et dâoĂč viennent les gens drĂŽles
Qui nous rendent nos ailes, qui touchent
Au paradis
Les clowns, les ménestrels, les charlots éternels
DâoĂč viennent les Ă©blouis ?
Et puis dâoĂč viennent les amoureux
Les enlacés, les bienheureux
Ceux qui connaissent une autre main
Comme deux poussiĂšres d'un mĂȘme chemin
Parfois c'est nous, les amoureux
Les Ă©tourdis, les douloureux
Les enchaßnés, sans d'autre lieu
Comme brisés les yeux dans les yeux
Mais dâoĂč viennent les gens forts
Qui leur a dit un jour qu'on ne pleure pas
En chemin
Et dâoĂč viennent les gens doux
Ceux qui nâaiment que nous, ceux
Qui tissent nos liens
Et dâoĂč viennent les gens sombres
Les voleurs, les vautours, les maudits, les vauriens
Et dâoĂč viennent les gens clairs
Les poÚtes éphémÚres
DâoĂč viennent les anges gardiens ?
Et puis dâoĂč viennent les amoureux
Les enlacés, les bienheureux
Ceux qui connaissent une autre main
Comme deux poussiĂšres d'un mĂȘme chemin
Parfois câest nous, les amoureux
Les Ă©tourdis, Les douloureux
Les enchaßnés, sans d'autre lieu
Comme brisés les yeux dans les yeux
Parfois câest nous, les amoureux
Les Ă©tourdis, les douloureux
Les enchaßnés, sans d'autre lieu
Comme brisés les yeux dans les yeux
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