Y a c'drôle de drosophyle qui tourne encore autour de ma tête
Ma migraine supplie mais lui subtil lui répète
Tu croyais perdre la mémoire, souviens-toi de tout
Moi j'emmène ton espoir et c'est marre ta vie j'm'en fous
Et son vol reprend c'est énervant mais c'est ainsi
Une rime à présent me dévisage et elle me dit
Sans moi le poète n'est rien
Toi t'auras que dalle j'aime pas quand t'as c'te tête
Aller j'remballe à demain peut-être
Quand la poésie me revient je deviens parisien
Me grisaille et les mots sur moi tu ne sentiras rien
Quand la poésie me revient je deviens parisien
Me cisaille les dents sur toi j'ai des airs de rien
Le drosophyle repasse ici le temps d'un rictus
De crasse, en poupées russes il passe à la page de plus
Aux encres hémophiles de rien, aux envie de villes en feu
Qui dit mieux?
Je reviens, je chante faux
Pourtant des images me viennent et la muse est légère
J'attends les sabots sur la pierre, un pur-sang dans les plaines
Que je croyais monter à cru jusque dans mes vers
Mais l'étalon est fier, il n'est jamais venu
Quand la poésie me revient je deviens parisien
Me grisaille et les mots sur moi tu ne sentiras rien
Quand la poésie me revient je deviens parisien
Me cisaille les dents sur toi j'ai des airs de rien
*Here I come here I go et si plus rien ne change
J'échangerai la lune pour le bruit de l'eau
Here I come here I go si je ne tiens pas les anges
Je changerai de muse
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* Je viens ici, je vais là-bas
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