Un printemps de trop de lune
A préférer l'emporter
Elle a pas même fini sa brune
Il a pas fini d'en pleurer
Elisa chante encore
Son Jules n'en peut plus
Sur le vieux port
Il marche seul
Il s'endormira jamais plus
Près d'elle ses cannes qu'il traîne
Par terre non plus
Il paraît que sous les ombres
D'un si vieux chapeau de paille
On n'voit plus passer le nombre
D'absences ni de retrouvailles
Quand c'est à tout jamais qu'on aime
On a pas le moral
Un printemps de trop de larme
A préférer que l'été
Ne voit plus jamais
Qu'Elisa faisait de Jules un adopté
Un revenant de sous-terre
Un revenu rescapé
Un drapeau noir à trimbaler
Qu'arborait son cœur en bannière
Avec la chaleur de celui qui peut dire je suis né
Mais il parait sur ses adipes
Il reste un peu de sa voix
Elisa muse mystique
De Jules inspire les pas
Quand c'est à tout jamais qu'on aime
On y trouve un combat
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