Jâai la tĂȘte Ă lâenvers, les yeux par terre, les pieds
en lâair
Et pour le coup je nâai pas lâair de grand-chose
Jâai des envies primaires : fumer un clope, une femme, une
biĂšre
Et pour trois sous mâacheter une cause
Je connais un lieu oĂč le bonheur est aisĂ© : libertĂ©,
fraternité, gueule cassée
On sâaime dans cette rade, tenue par un arabe
Jâaime lâidĂ©e quâils y en a que ça rendent malade
Ăa colle un peu par terre alors quâon sonne le dernier
verre
Faut boire ça quand bien mĂȘme la misĂšre danse
A prĂ©sent rien ne sert quâon y pense
Sachant quâun peut partout ça chante faux, ça chante
flou
Ăa tient plus dâbout et câest pour ça quâon se sert
Lâair est bien moins libre que nous
Je connais un lieu oĂč le bonheur est aisĂ© : libertĂ©,
fraternité, gueule cassée
On sâaime dans les yeux des autres, Eva sâen va
Jâaime lâidĂ©e que ça emmerde les rabat-joie
A toi qui cherche un pĂšre, un fils, une fille, une mĂšre,
Un cri de guerre pour tuer le silence
Un rire qui se perd dans une danse
Je connais un lieu oĂč le bonheur est aisĂ© : libertĂ©,
fraternité, gueule cassée
Et si les cieux nous damnent,
Prions pour que saint Antoine aime le rhum, lâivresse et
le sucre de canne
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