Oubliez le temps des cerises
Le printemps ne reviendra jamais
Quâest-ce quâelle espĂšre ?
Au gré des vendredis treize
Tu tâes perdu sur la banquise encore
Dans les congĂšres
Car ici dehors câest lâhiver
Mais qui tâattend ? Mais qui tâespĂšre ?
Car ici dehors câest lâhiver
Mais qui tâattend ? Mais qui tâespĂšre ?
Faites une croix sur tous les sourires
Ici la maladie rĂŽde encore mĂȘme Ă la mer
Les jeunes pousses ne vont jamais vivre
Irrespirable est lâatmosphĂšre encore
Effroi polaire
Il reste une trace dans la neige
Lâunijambiste sâen va-t-en guerre
Car ici dĂšs lors câest lâhiver
Mais qui tâattend ? Mais qui tâespĂšre ?
Déjà avant, ton regard me glaçait le sang
Et tes ongles violets qui crissent sur la tÎle ondulée
La tombe de tes parents
Ton regard de cinglé
Qui fait souffler le vent
Tant quâĂ imaginer le pire
Lâhiver est propice Ă lâhomicide
Mais quâon mâenferme
Terre gelée, des coups de pioches
Frappent sur mes engelures encore
« Faut quâon lâenterre »
Jâai du vent glacĂ© dans la nuque
Paix Ă son Ăąme, si câest ton pĂšre
Car ici dĂšs lors câest lâhiver
Mais qui tâattend ? Mais qui tâespĂšre ?
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