Ken Booth (né le 22 mars 1948 à Denham Town, Jamaïque) est un chanteur jamaïcain.
Il est allĂ© Ă lâĂ©cole Ă lâĂcole Primaire ĂlĂ©mentaire de Denham et pendant cette pĂ©riode a dĂ©veloppĂ© un intĂ©rĂȘt pour la musique aprĂšs avoir reçu des encouragements de sa sĆur aĂźnĂ©e, Hyacinth Clover, qui Ă©tait une chanteuse avĂ©rĂ©e.
Il commence sa carriĂšre en 1963 auprĂšs de Stranger Cole en formant le duo Stranger and Ken.
Les premiers morceaux solos de Boothe furent enregistrĂ©s en 1966 aprĂšs que Clement âCoxsoneâ Dodd lâeĂ»t signĂ© Ă Studio One Label. Il enregistra Ă©galement pour Phil Pratt et Sonia Pottinger la mĂȘme annĂ©e. Il connut le succĂšs Presque immĂ©diatement avec des chansons incluant âThe Train Is Comingâ (sur laquelle il Ă©tait accompagnĂ© par les Wailers), la premiĂšre version, ska, de la chanson devenue plus tard reggae âYouâre No Goodâ avec Soulettes (le groupe dont Rita Anderson, future femme de Bob Marley, faisait partie) sur la face B, et âLonely Teardropsâ.
LâannĂ©e suivante, Boothe et Alton Ellis connurent une tournĂ©e rĂ©ussie au Royaume-Uni avec le groupe de session de Studio One, les Soul Vendors. Boothe fut promu âMr. Rock Steadyâ par Dodd pendant cette pĂ©riode.
Le classique rocksteady âMoving Awayâ sortit en 1967 ou 1968 sur le label Coxsone. âMoving Awayâ est une chanson encore populaire aujourdâhui, et reprise ou empruntĂ©e par de nombreux artistes, parmi lesquels Dennis Brown, Jackie Mittoo (âMacka Fatâ), Jack Radics I-Roy, U-Roy ("African Message"), Janet Key, Jaime Hinckson, Romain des Bois, Bruno Mars, Al Campbell ("Dress Black" Garnett Silk ("It's Groving"), Half Pint ("Substitute Lover"), Wayne Wonder ("Time To Say Good Bye"), Leroy Smart ("Talk About Friends"), Sanches ("Don't Worry"), Admiral Tibet ("Nuthin Nah Run").
Beaucoup des chansons de Boothe ont Ă©tĂ© rĂ©utilisĂ©es dâune façon ou dâune autre. Sur la face B du single âMoving Awayâ se trouvait le morceau instrumental âStreets Of Goldâ par les Skatalites. Boothe continua Ă enregistrer pour Dodd jusquâen 1970, quand il a changĂ© de maison de label pour Beverleyâs Records et le reggae, oĂč son succĂšs a continuĂ© avec des hits comme âFreedom Streetâ et âWhy Baby Whyâ4.
AprĂšs le dĂ©cĂšs de Kong, Boothe enregistra pour beaucoup des meilleurs producteurs de JamaĂŻque pendant le dĂ©but des annĂ©es 1970, y compris Keith Hudson, Herman Chin Loy, Vincent âRandyâ Chin, et Phil Pratt. Par la suite il forma le groupe Conscious Minds avec B.B. Seaton.
Son parcours prend un aspect international en 1972 avec la sortie de lâalbum Black, Gold and Green.
Sous la nouvelle direction du producteur Lloyd Charmers, Boothe sortit Everything I Own (album) sur Trojan Records, qui atteint la premiĂšre place du hit-parade des singles au Royaume-Uni en 1974. On donna Ă la chanson, Ă©crite par David Gates, une lĂ©gĂšre touche reggae et elle reçut du temps de passage Ă lâantenne et un public admiratif dans les CaraĂŻbes, et fut jouĂ©e rĂ©guliĂšrement sur les stations de radio au Royaume-Uni en raison de son attrait âmĂ©tissĂ©â. Le propre groupe de David Gates, Bread, avait eu un hit mineur au Royaume-Uni avec la chanson au printemps de 1972, mais il avait atteint seulement la 32e place. La version reggae de Boothe de la chanson Everything I Own atteint la premiĂšre place du hit-parade des singles au Royaume-Uni le 26 octobre 1974, et resta au sommet du hit-parade pendant trois semaines. L'enregistrement a Ă©tĂ© fait avec Lloyd Parks Ă la guitare basse, Paul Douglas alias Paul Williams comme batteur, Willie Lindo comme guitariste, et Lloyd Charmers comme organiste, pianiste, et percussioniste. En 1987, Boy George sortit une version de Everything I Own qui se classa ou atteint la premiĂšre place dans plusieurs pays. Son interprĂ©tation doit Ă la version de Boothe bien plus quâĂ lâoriginal par Bread. Cela dĂ©clencha un nouvel intĂ©rĂȘt pour la version de Boothe, qui fut rĂ©Ă©ditĂ©e la mĂȘme annĂ©e, atteignant la 88e place au Royaume-Uni.
Boothe eut un titre supplĂ©mentaire dans le hit-parade anglais pendant les annĂ©es 1970, âCrying Over Youâ, qui se plaça Ă la 11e place, mais avec lâeffondrement de Trojan Records et une sĂ©paration dâavec Charmers il perdit en grande partie lâĂ©lan qui avait Ă©tĂ© lancĂ© par ses deux hits.
Boothe enregistra une version reggae du standard âWhen I Fall In Loveâ qui sortit en 1974 sur le label Studio One.
En 1978, avec Dillinger, Leroy Smart, et Deroy Wilson, Boothe fut rĂ©fĂ©rencĂ© par le parolier Joe Strummer dans la chanson des Clash, â (White Man) In Hammersmith Palaisâ.
Boothe renoua avec Charmers Ă la fin des annĂ©es 1970 quand un ressuscitĂ© Trojan Records sortit les albums Blood Brothers (sortit originellement en 1976) et Who Gets Your Love, mais la reformation sâavĂ©ra de courte durĂ©e.
Boothe a sorti les disques Letâs Get it On (1974), Blood Brothers (1975), Live Good (1978), Who Gets Your Love (1979), Show Case Vol 2 (1979), I'm Just a Man (1979), Reggae for Lovers (1980), Imagine (1986), Two of a Kind (1987), Don't You Know (1988) et Power of Love (1993).
Il continua dâenregistrer pendant les annĂ©es 1980 et connut quelques hits en 1986 et 1987. Sa reprise en 1978 dâEddy Grant âBaby Come Backâ Ă©tait inclue dans la bande originale du film de Mike Judge âIdiocracyâ, en 2006.
Plus rĂ©cemment, Boothe a enregistrĂ© pour Bunny Lee, Phil Pratt, King Jammy, Pete Weston, Jack Ruby, Hugh âRed Manâ James, Castro Brown et Tappa Zukie. En 1995 une version de âThe Train Is Comingâ, travaillĂ©e Ă nouveau avec Shaggy, a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans la bande originale du film âMoney Trainâ.
Le chanteur de reggae livre également de nombreuses compilations telles que The Best and the Rest (1994), Sings Hits From Studio 1 & More (1998), I & I & I (1999), Acclaimed (2000), You're No Good (2003) et Ain't That Loving You (2004). En 2005, paraßt Live in Paris, son tout premier album live enregistré lors d'un concert au Cabaret Sauvage à Paris
Un double album des enregistrements de Boothe pour Trojan, âCrying Over Youâ, est sorti en 2001.
Boothe a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de lâOrdre de la Distinction pour sa contribution Ă la musique jamaĂŻcaine par le gouvernement jamaĂŻcain en 2003.
14. | Set Me Free |
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment