Au hasard,
On compte nos défauts
On compte nos déboires,
Et l'on a ce qu'il faut
À nos yeux,
Parmi tous les jardins
L'herbe n'est jamais mieux,
Mieux que chez le voisin
De la peine,
Ça n'en vaut pas la peine
Ça n'en vaut pas le jour,
Pas plus que la chandelle
Car si j'ai l'air débile,
Dans mon mouchoir trempé
C'est de voir mon nombril,
Et me mettre à pleurer
À l'aide, à l'aide, à moi
On m'a pas fait comme ça non
À l'aide, à l'aide, à moi
Comme un fils à papa
À l'aide, à l'aide, à moi
On m'a pas fait comme ça non
À l'aide, à l'aide, à moi
Ils disent j'ai de la chance
Et je déteste ça
Je connais mon enfance
Et je déteste moi
Car on est jamais trop riche
Et puis toujours trop pauvre
Et les autres on s'en fiche
Jusqu'à ce qu'ils nous sauvent
À l'aide, à l'aide, à moi
On m'a pas fait comme ça non
À l'aide, à l'aide, à moi
Comme un fils à papa non
À l'aide, à l'aide, à moi
On m'a pas fait comme ça non
À l'aide, à l'aide, à moi
Il est tard, il est tard
Et je voudrais qu'elle vienne
Dans mes draps, dans le noir
Et fasse bomber mes veines
Contre un petit sein blanc
Comme en suis-je capable
Comme un gâté d'enfant
De verser une larme
On écrit des chansons
Sur des accords mineurs, et moi,
Moi comme un con
Je le fais de bon cœur
J'oublie que fut un temps
Un temps soit peu d'amour
M'avait donné l'élan
De savourer les jours
À l'aide, à l'aide, à moi
On m'a pas fait comme ça non
À l'aide, à l'aide, à moi
Comme un fils à papa non
À l'aide, à l'aide, à moi
On m'a pas fait comme ça non
À l'aide, à l'aide, à moi
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