Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaĂźne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaĂźtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite..
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos
frĂšres.
La haine Ă nos trousses et la faim qui nous pousse, la
misĂšre.
Il y a des pays oĂč les gens au creux des lits font des
rĂȘves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on
crĂšve...
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il
passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre Ă ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les
routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaĂźne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh
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(source wik)
Le Chant des partisans ou Chant de la libĂ©ration est lâhymne de la RĂ©sistance française durant lâoccupation par lâAllemagne nazie, pendant la Seconde Guerre mondiale. La musique, a Ă©tĂ© composĂ©e en 1941 Ă Londres sur un texte russe. Elle est due Ă la française Anna Marly, ancienne Ă©migrĂ©e russe qui en 1940 avait quittĂ© la France pour Londres. Les paroles originales en français ont ensuite Ă©tĂ© Ă©crites en 1943 par Joseph Kessel (Ă©galement dâorigine russe), et son neveu Maurice Druon qui venaient tous deux de rejoindre les Forces françaises libres.
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