Elle vit seule dans l'univers,
éphémère, sans repères.
Elle vole au plus haut des airs,
à s'en perdre pour lui plaire.
Elle fuit chacune de ses marques,
à l'endroit, à l'envers,
et elle danse la dernière,
son cœur comme de la pierre.
Le vide,
inonde son visage,
endormi.
Et puis son image s'efface,
dans la nuit, dans la nuit.
Tous les ans cet oiseau brûle,
Son histoire dessine une armure,
Sur ses ailes ancrées de blessures
et le temps lui vole ses plumes,
Prend la robe de cette reine perdue,
qui a chaque envol retrouve son envergure.
L'avenir est dénué de sens,
il n'est pas délivrance.
Elle a poursuivie la chance,
de l'enfance, à l'errance.
Elle prie pour être oubliée,
son corps comme décadence,
à en perdre sa beauté,
dans l'enfer de cette danse.
Elle cherche une ultime étoile,
éternelle,
Le jour,
dans ses larme s'effacent,
à jamais, à jamais.
Tous les ans cet oiseau brûle,
Son histoire dessine une armure,
Sur ses ailes ancrées de blessures
et le temps lui vole ses plumes,
Prend la robe de cette reine perdue,
qui a chaque envol retrouve son envergure.
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