Jour après jour, les jours s'en vont,
Laissant la vie à l'abandon.
Dans le jardin de l'homme au cœur blessé,
L'herbe est brûlée. Pas une fleur.
Sur l'arbre mort, plus rien ne peut pousser.
Rien que les fruits de sa douleur.
Les quatre murs de sa maison
N'abritent que l'absence
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons ?
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons ?
Parfois, des larmes viennent abreuver
L'herbe brûlée du souvenir
Mais quel soleil pourra-t-il réchauffer
Les jours enfuis ou à venir ?
Les quatre murs de sa maison
N'abritent que l'absence
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons ?
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons ?
Jour après jour, les jours s'en vont,
Laissant la vie à l'abandon.
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Victor Hugo