Je suis arrivée, c'était déjà le grand jeu
Les disques anglais, les lumières bleues.
Il était super dans son blazer en satin,
Fumant de l'herbe d'un air lointain.
Moi je faisais l'œil de la femme sans parfum
Qui porte le deuil de ses amours défunts.
Il a fallu, oui j'étais sous le charme
Qu'il me parle !
Ne dis rien, viens !
Tout est bien,
Aime-moi, sois beau et tais-toi !
Pourquoi faut-il
Que tu parles
De Virgile et de Monte-Carl' ?
Plus de câlins,
Un peu moins
De discours
Pour me faire l'amour.
J'aime les avances
En silence,
C'est comme ça,
Sois beau et tais-toi !
Oui, tu me plais,
Je te plais,
Oh s'il te plaît,
Viens !
Tout est bien,
Aime-moi, sois beau et tais-toi !
J'aime l'indécence
En silence.
C'est comme ça,
Sois beau et tais-toi !
Mais le lendemain, c'était la main dans la main,
Loin de la ville, plage à Deauville.
Il y avait là-bas ce merveilleux vague à l'âme,
Un homme, une femme, chabadabam !
C'était quelque chose comme un dix-huit septembre,
Il y avait des roses en entrant dans la chambre.
Et puis voilà que soudain recommence
L'éloquence !
Ne dis rien, viens !
Tout est bien,
Aime-moi, sois beau et tais-toi !
Pourquoi toujours,
Tu m'affoles,
À l'amour
Mettre des paroles ?
Pourquoi faut-il
Tout ce style
Quand on connaît la fin du film ?
Sur le sofa,
Étends-toi,
Détends-toi,
Sois beau et tais-toi !
Oui, tu me plais,
Je te plais,
Oh s'il te plaît,
Viens !
Tout est bien,
Aime-moi, sois beau et tais-toi !
Plus de câlins,
Un peu moins
De discours
Pour me faire l'amour.
Pourquoi faut-il
Que tu parles
De Virgile et de Monte-Carl'
J'aime l'indécence
En silence.
C'est comme ça,
Sois beau et tais-toi !
Ne dis rien, viens …