Ne plus jalouser vos miss monde
Ne plus voir c’que vomit c’monde
Vide ton compte, vends ta caisse et viens on se casse
« Paris je t’aime mais je pars quand même, j’paye ma dédicace »
Juste kiffer, ne pas penser qu'au pire
Ne pas justifier les fautes sur la copie
Etre libre et rire, un pied d’nez à l’empire
Prendre du plaisir, ne vivre que d’utopie
Ne plus se méfier de ce qui arrivera
Le qui vivra verra, on s’y fera
Ne plus donner sens à l’incompréhensible
En contradiction comme un assassin sensible
S’en taper, se taper pour ce que l’on croit
Ne pas le regretter dans une caisse en bois
Ne plus réfléchir, même si c’est facile à dire
Et ne plus jalouser vos miss monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Vide ton compte, vends ta caisse et viens on se casse
« Paris je t’aime mais je pars quand même, j’paye ma dédicace »
On bouge ce soir même si on est sorti toute la semaine
Pour prendre l’air, j’en ai pas assez sous la semelle
Pour partir ailleurs, là où la chaleur déshabille
Voler l’encre des tatoueurs, inverser le sens des aiguilles
Brûler phones et journaux, faire d’une pierre deux coups
Se déconnecter des réseaux, pour être fiers de nous
Ne plus penser taf ni labeur
Faire le tour du monde en cab, sans le beurre ni l’argent d’Uber
Et ne jamais arrêter de jouer, même quand l’arbitre sifflera
Car le qui vivra verra, je suis persuadée qu’on s’y fera
Et ne plus jalouser vos miss monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Qui vivra verra
Qui vivra verra
Et ne plus jalouser vos miss monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde
Ne plus voir ce que vomit c’monde