Les gens sont comme des pieds de tomate
Plantés sur le sol écarlate
Figés fixés bloqués liés
Sans pouvoir marcher
(sans vouloir écouter le vent)
Sans pouvoir rêver
(sans penser voyager vraiment)
ORIANA
Quelle drôle de fille tu fais avec tes gouts d’ailleurs
ORIANA
Oriana je suis comme toi mon cœur est voyageur
Oriana
Je voudrais piloter ces grands vaisseaux de verre
Qui parfois
Vont reconnaitre un morceau d’univers . . .
O . . .
Oriana (bis)
Les gens sont comme des bouts de cailloux
Immobiles indifférents à tout
Hiboux cailloux bijoux jaloux
Sans rien faire du tout
(les yeux toujours baissés chagrins)
Drôles de marabouts
(sans jamais s’étonner de rien)
ORIANA
Tu sais les six langages des pierres des feuilles du vent
ORIANA
Oriana moi j’ai appris à maitriser le temps
ORIANA
On pourrait à nous deux visiter les étoiles
ORIANA
On aurait un peu d’or sous nos sandales.