Un jour on m’a dit t’es un mec triste, qu’est ce que t’as fait pour mériter ça
T’es plutôt né dans un cocon, loin de la misère et des combats
Aucune espèce d’intention de me justifier
Le bonheur ne se mesure pas qu’aux éclats de rire échangés
Pencher ses névroses sur une feuille grise de papier
N’a pas de saveur ni on ne vit que pour sa propre identité
Le hasard je l’emmerde j’aimerais qu’on puisse le provoquer
Que dès le départ on ait bien tous les mêmes chances d’y arriver
Cet amalgame des tons mineurs qui voudraient signifier « j’me pends »
Me laisse de marbre moi je les aime, je les cajole et je les prends
Un peu de mélancolie heureuse
Comme la douceur de la paresse
Comme une après-midi pluvieuse
Tout le contraire de la tristesse
Un peu de mélancolie heureuse
Comme la quiétude d’une caresse
Comme une euthanasie joyeuse
Bien l’opposé de la détresse
Comme une couleur pastel s’efface lentement au fusain
Jamais trop dans la lumière, c’est la nuance qui fait le grain
Comme cet état second après l’amour sensationnel
La liberté qu’on peut avoir en parachute ascensionnel
Perdu dans le vague à ne plus vraiment comprendre
D’où vient-même cette mélodie que pour toujours on souhaite entendre
Un peu de mélancolie heureuse
Comme la douceur de la paresse
Comme une après-midi pluvieuse
Tout le contraire de la tristesse
Un peu de mélancolie heureuse
Comme la quiétude d’une caresse
Comme une euthanasie joyeuse
Bien l’opposé de la détresse