Quand je ne pourrai plus
M'allonger sur une femme
En étant vraiment fier
De devenir bestial
Avec la belle idée
De faire un grand péché
En la considérant
Comme un bel animal
Et puis de me sentir
Etre Dieu de plaisir
En ayant décidé
D'être un vicieux gâté.
Quand je ne pourrai plus
Partir à l'aventure
Tout au fond de mon cœur
Ou au volant d'une voiture
Sans savoir si je vais
Perdre ou bien retrouver
L'imbécile que je suis
Quand je veux imiter
Les fous qui sont géniaux
Ou les savants trop beaux
Quand j'oublie le matin
Que je suis un vaurien.
Quand je ne pourrai plus
Avoir des yeux de fou
Devant un gros gâteau
Des seins ou des genoux
Quand je ne pourrai plus
M'empêcher de dormir
Pour ne jamais manquer
Une nuit de délire.
Quand je ne pourrai plus
Vivre comme je vis
Je prendrai un couteau
Me l'planterai dans le dos
Et puis trahi, meurtri
J'irai au marécage
Et je m'y jetterai
Par la fenêtre du haut
Du dix-huitième étage.